Dramatis personae:
Orson Welles (1915-1985), regizor, scenarist si actor american
Herman Mankiewicz (1897-1953), scenarist si producator american
George Schaefer (1888-1981), regizor, producator si scenarist, presedinte al companiei RKO (1938-1942)
Louella Parsons (1881-1972), ziarista si cronicar monden, una din cele doua “vipere de la Hollywood”
Hedda Hopper (1890-1966), actrita si ulterior ziarista la Hollywood. A doua “vipera de la Hollywood.”
William Randolph Hearst (1863-1951), om de afaceri, magnat al presei scrise. Prototipul personajului Kane din filmul lui O.Welles (1941)
Marion Davies (1897-1961), amanta magnatului Hearst timp de 30 de ani. A inspirat personajul Susan Alexander din filmul Citizen Kane.
Walt Disney (1901-1966), producator, regizor, scenarist american, unul din pionierii filmului de animatie pe plan mondial
Darryl Zanuck (1902-1979), producator, regizor si scenarist american. Director al companiei 20th Century-Fox intre 1944-1956.
David O. Selznick (1902-1965), unul dintre cei mai celebri producatori de filme de la Hollywood (MGM, Paramount, RKO)
Louis B. Mayer (1885-1957), producator de filme american, fondatorul companiei Metro-Goldwyn-Mayer
Herman Mankiewicz Orson Welles
George Schaefer, president of RKO Pictures; Dolores Del Rio, actress; and Orson Welles at the premiere of Citizen Kane at the Palace Theater in New York City on May 1, 1941.
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Lorsque l'on parle des puissants patrons de Presse aujourd'hui, aucun ne soutient pourtant la comparaison avec un baron de la Presse tel que le sinistre William Randolph Hearst. En fait, Hearst faisait tellement peur que même ses plus farouches adversaires n'osaient pas l'attaquer frontalement, de peur d'avoir à subir la colère et les foudres olympiennes d'un homme à l'influence presque sans limite.
Celui qui en parle le mieux est sans doute Orson Welles, dont on sait que son incarnation de Charles Foster Kane dans son Citizen Kane est très largement empruntée à la vie du magnat. Bien des années après la sortie de son chef-d'oeuvre, Orson Welles écrivit, en mai 1975, ces propos concernant sa source d'inspiration : "la vérité est que Hearst ne fut jamais riche à la manière d'un Aristote Onassis. Le pouvoir d'Onassis résidait uniquement dans son argent. Il pouvait s'acheter une compagnie aérienne, une île ou un colonel grec. Mais sa place dans l'Histoire tient surtout dans les colonnes des rumeurs de la presse à sensation. Hearst, lui, publiait ces rumeurs; il les a même pratiquement inventé. La différence est immense".
En fait, l'influence de Hearst était telle qu'il y a même une fameuse anecdote à ce propos. Le photographe Frederick Remington, qui travaillait pour lui et qui fut chargé de couvrir la guerre hispano-américaine à Cuba en 1898, se plaignit alors auprès de Hearst dans un télégramme, lui disant qu'il n'y avait pas assez de combats à photographier pour le tenir occupé. Ce à quoi Hearst répondit : "Vous faites les photos. Je ferai la guerre".
C'est peu dire que Hearst ne goûta pas vraiment l'histoire du film de Welles, même si le magnat refusa de le voir. Il a interdit à ses publications de parler du film, même succinctement. Il tenta même de racheter la copie originale du film pour la brûler, menaça les exploitants de salles qui diffuseraient le film, et fit même un lobbying intense auprès de l'Académie des Oscars pour empêcher que le film de Welles ne remporte l'Oscar du Meilleur film, au profit de Qu'elle était verte ma vallée.
Parmi les autres motifs expliquant la rage de Hearst à l'égard du film de Welles figure le personnage féminin du film, la jeune Susan Alexander Kane, une chanteuse d'opéra ayant sombré dans l'alcoolisme incarnée par Dorothy Comingore. Nombreuses sont les personnes à avoir associé ce personnage à la muse de Hearst, l'actrice Marion Davies, même si, plus tard, Orson Welles se défendit de s'être inspiré de la comédienne pour créer ce personnage.
Welles raconta aussi que Hearst engagea une prostituée et un photographe pour le piéger et le compromettre suffisamment avec un éventuel scandale au point de ruiner sa carrière. Mais Welles fut renseigné par un policier avant que le piège ne soit mis en place.
Il existe enfin un autre argument expliquant la haine de Hearst envers Orson Welles et l'autre scénariste du film, Herman J. Mankiewicz. Mais c'est un argument totalement officieux, basé sur les rumeurs courant dans les dîners et soirées hollywoodiennes bien arrosées où les bons mots -comme les mauvais- sont lâchés en patûre. Rosebud, l'énigmatique et fameux nom que prononce Charles Foster Kane jusque sur son lit de mort et qui désigne la luge qui a bercé l'enfance du magnat, était en fait le surnom que Randolph Hearst avait donné... au sexe de Marion Davies; soit "bouton de rose"... Une anecdote croustillante qui serait bien entendu parvenue jusqu'aux oreilles d'Orson Welles et son ami scénariste. Et quand on sait que le film s'achève sur ce fameux nom porté sur les lèvres de Welles tandis que la luge brûle...
https://www.allocine.fr/article/fiche
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La colline enchantée de William Randolph Hearst
Avec ses 165 pièces, ses jardins luxuriants, ses piscines intérieures et extérieures, et même son petit aéroport, Hearst Castle est le rêve du magnat de la presse qui a inspiré le film « Citizen Kane », devenu réalité avec l'aide de la première femme architecte de Californie.
Par Tristan GASTON-BRETON / Publié le 5 août 2019
Hearst, l'empire de la médiocrité
L'inventeur de la presse à sensation écrase ses rivaux.
par Annette LEVY-WILLARD
publié le 14 octobre 2000 à 5h22
Une récente biographie de William Randolph Hearst (The Chief, de David Nasaw, aux éditions Houghton Mifflin) brosse un portrait plutôt complaisant du personnage, tentant de réhabiliter celui qui avait été surnommé «le Diable». Et qui restera, malgré cette biographie orientée, le génie de la presse, le populiste frôlant le fasciste, le multimillionnaire paranoïaque retranché dans son palais californien avec sa maîtresse, que joue Orson Welles dans Citizen Kane. L'histoire gardera cette image même si le vrai Hearst qui a tenté de bloquer la sortie du film était un peu moins caricatural que «Citizen Kane».
Crimes et scandales. Fils d'un chercheur d'or chanceux devenu sénateur, le jeune W.R. Hearst commence sa carrière dans sa ville natale en achetant en 1887 un journal moribond, le San Francisco Examiner. Pour doubler son rival, le San Francisco Chronicle, il invente le journalisme à sensation, prêt à tout pour vendre du papier, montant «à la une» des crimes atroces ou des scandales politiques. Mais Hearst est aussi le premier à comprendre que la presse écrite doit bénéficier de la synergie d'autres médias, construisant un empire de journaux, magazines, radios, agences de photo, télévision et cinéma. Hearst est, entre les deux guerres, à la tête de la plus grande entreprise de communication aux Etats-Unis.
Vengeance. Un demi-siècle après la mort de son fondateur, la Hearst Corporation, toujours propriété des héritiers de W.R., possède douze quotidiens, des chaînes de télévision (ESPN, The History and Biography Channels), est le premier éditeur de magazines au monde (Cosmopolitan, Harper's Bazaar, Talk, etc.) et a pris très vite position dans l'Internet. Le groupe a accompli une vengeance posthume contre un rival de Hearst, qui a donné son nom au plus grand prix de journalisme américain: Joseph Pulitzer. En concurrence avec le New York World de Pulitzer, Hearst, antisémite cynique, avait qualifié en 1887 ce quotidien de «feuille méchante et malhonnête [...] parce qu'elle appartient à un juif, que je méprise mais qui est trop puissant pour que je l'insulte.» La Hearst Corporation a depuis racheté les neuf chaînes de télévision et les cinq stations de radio de la Pulitzer Publishing Company.
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REVUE DE PRESSE DE « CITIZEN KANE »
(ORSON WELLES, 1941)
Véronique Doduik - 2 juin 2015
Citizen Kane
Citizen Kane a été considéré jusqu’en 2012 (date à laquelle il fut détrôné par Vertigo d’Alfred Hitchcock) comme « le plus grand film de l’histoire du cinéma » dans le classement établi depuis 1962 par le prestigieux British Film Institute (BFI). Tourné en 1940, c’est le premier long-métrage d’un jeune réalisateur prometteur qui s’est fait connaître par sa mémorable et très réaliste mise en onde sur CBS de La Guerre des mondes de H.G. Wells. Le film est projeté à Paris (au cinéma Le Marbeuf, en version originale uniquement) le 3 juillet 1946. C’est l’un des premiers films américain à sortir en France depuis l’entrée en vigueur des accords Blum-Byrnes qui mettent fin à l’interdiction de projection en France des films américains imposée en 1939 par les autorités allemandes. Le film crée l’évènement et la critique se fait l’écho du choc ressenti par les spectateurs.
UN PAMPHLET SOCIAL
Le scénario s’inspire en partie de la vie du magnat de la presse William Randolph Hearst, un des hommes les plus puissants d’Amérique, dont Welles dénonce les visées monopolistiques et liberticides. La charge sociale est immédiatement perçue par la presse. L’Écran français, sous la plume de Roger Leenhardt, décrit le film comme « un pamphlet social d’une audace inconnue jusque là au cinéma occidental ». Ce Soir parle d’une « cruelle satire sociale », « d’une violence et d’une audace inaccoutumées dans le cinéma américain » selon La Défense, tandis que pour le journal Opéra, il s’agit d’« une satire du matérialisme moderne ». Pour Jacques Doniol-Valcroze, dans La Revue du cinéma, le fait même que Welles ait choisi pour sujet de son premier film un pastiche de la vie de Hearst est significatif de sa volonté de « bouleverser certains conformismes hollywoodiens et atteindre au scandale à coup sûr avec une équipe d’acteurs inconnus ». Ces acteurs sont ceux du Mercury Théâtre, la compagnie indépendante fondée par Welles en 1937. L’Écran français compare d’ailleurs Citizen Kane au film d’Erich von Stroheim de 1923, Les Rapaces, qui présentait « la même violence de ton, le même exhibitionnisme, et qui a pareillement heurté le public tout en le subjuguant ».
UNE MISE EN SCÈNE VIRTUOSE
La presse met en avant d’emblée la grande originalité du film, imprégné de la forte personnalité d’Orson Welles. La Cinématographie française, affirme « la grande différence » de Citizen Kane avec « tout ce qui a paru à ce jour », et écrit qu’il « doit attirer tous ceux qui s’intéressent aux progrès du cinéma ». Le film est en effet unanimement remarqué pour sa radicale nouveauté, qui renouvelle en profondeur l’expression cinématographique. La mise en scène « bouscule les traditions avec « une superbe et un mépris souverain des règles établies… Quel dédain pour le langage cinématographique en honneur à Hollywood et ailleurs », s’exclame Ce Soir. La nouveauté du parti-pris narratif est mise en exergue : le fil conducteur de l’intrigue est la recherche de la clef d’une énigme, « le film épousant le cours sinueux de l’enquête, où la vie de Kane est restituée par fragments, selon une chronologie enchevêtrée » (Action). Ainsi, la narration, décousue et contradictoire, commence par la fin (l’enterrement de Kane). Elle « se développe par brusques descentes ou remontées dans le temps suivant le désordre même où un narrateur informé relaterait cette biographie dans une conversation sans apprêt, au hasard des souvenirs », note Carrefour, qui considère qu’une des nouveautés du film est la présence du Temps comme le personnage n°1. Pour Jacques Doniol-Valcroze, dans La Revue du cinéma, Welles a révolutionné le film biographique : « se plaçant devant la vie d’un homme, il l’a attaqué par tous les moyens. Il a procédé par « morcelage ». Il a tout mélangé, tout broyé, tout photographié dans tous les sens, sous tous les angles, mobilisant toutes les ressources de la lumière et du son ».
ORSON WELLES, UNE PERSONNALITÉ HORS NORME
Les critiques soulignent la puissance et le souffle du film : « Dès le début, nous sommes happés par un véritable maelström d’images », s’exclame Action. La presse insiste sur la démesure de l’entreprise, à l’image de l’homme qui en est à l’origine : Orson Welles est omniprésent dans son film, à la fois producteur, scénariste, metteur en scène et principal interprète. Carrefour souligne sa prodigieuse présence à l’écran, « carnassier brachycéphale au front en coupole, à la mâchoire lourde, aux joues épaisses. Sanguin, sensuel, sentimental ». Pour L’Époque, « Orson Welles joue le rôle de Kane avec une puissance et une maîtrise incomparable ». Selon Arts, la « philosophie encore un peu fumeuse d’Orson Welles » s’estompe devant son style « personnel, heurté, vigoureux, suggestif, imagé, continuellement à la recherche de nouveaux chemins ».
UN NOUVEAU LANGAGE CINÉMATOGRAPHIQUE
Certains critiques ne tarissent pas d’éloges sur les inventions visuelles du film. Libération écrit : « C’est un feu d’artifice perpétuel de la technique cinématographique ». Le recours systématique à une longue profondeur de champ est largement remarqué, par l’emploi d’objectifs spéciaux donnant une égale netteté, non plus comme précédemment dans une faible profondeur de champ, mais sur tous les plans, du plus proche au plus éloigné. Cette pratique « transforme la mise en scène », observe L’Écran français. Car au lieu d’isoler successivement (montage) ou par chariot (travelling) les personnages d’une scène donnée, le réalisateur joue avec une caméra fixe et un grand décor dans lequel les acteurs évoluent en profondeur, en plus ou moins gros plan, selon l’importance que leur attache la mise en scène. La presse note que pour la première fois, la caméra est au-dessus des personnages. On voit non pas des amorces, mais de véritables plafonds. Elle relève également les partis-pris expressifs de la lumière du chef opérateur Gregg Tolland, qui sert remarquablement les recherches de la mise en scène.
UN GÉNIAL RECYCLAGE
Néanmoins, des voix s’élèvent contre cette trop grande nouveauté, jugée parfois lassante : « Tout dans Citizen Kane vise à l’originalité, à une espèce d’avant-gardisme agressif, concerté et systématique » lit-on dans La Défense. La Cinématographie française qualifie de film d’« œuvre copieuse, quelquefois un peu touffue et lourde ». Pour Arts, « sa richesse de trouvailles nous séduit, mais nous fatigue ». Pour Action, « le désordre de la construction [du film] engendre une impression confuse ». Ce journal pense aussi que « Welles a privilégié l’originalité formelle au détriment du contenu » et que si l’intérêt visuel des images ne se dément pas pendant tout le film, il entraine une certaine aridité intellectuelle.
Plus encore, concernant ces multiples innovations techniques, certains s’accordent à penser que Welles s’est admirablement servi des découvertes des autres, en les faisant siennes. Ainsi, pour Le Figaro littéraire, « surimpressions, flous, fondus, visages obscurs, vues d’en bas, vues d’en haut, vues en diagonale, travellings recherchés, toits qui s’ouvrent, glaces déformantes, glaces qui multiplient l’image (…), décors à la Méliès, réalisme et expressionnisme allemands, on a déjà vu tout ça ». Et de poursuivre : « Ce film est truffé de poncifs prétentieux ». Libération partage cet avis : « Citizen Kane n’est pas un film de créateur. C’est un film de grand virtuose ». Pour Arts, « dans cette façon de filmer, Welles retrouve parfois les sentiers battus de notre vieille avant-garde, ou de l’expressionnisme allemand ». Georges Sadoul renchérit dans Les Lettres françaises : « Ce film est une encyclopédie des anciennes techniques ». Mais il considère néanmoins que « la suffisance, le désordre, l’abus des réminiscences médiocrement assimilées » sont les défauts d’un débutant « à la bouillonnante imperfection, ingénu, impétueux et maladroit », et que l’on sent dans cette œuvre « le souffle de la puissance et du talent ».
Et Jacques Doniol-Valcroze, dans La Revue du cinéma, écrit : « Mis à part les fameux plafonds, on avait déjà employé des objectifs spéciaux permettant de prendre premier et second plan avec une égale netteté ; on avait déjà usé des procédés de narrations qui font penser à l’écriture de Dos Passos ou de Faulkner… ». Pour le critique, le véritable évènement est dans la façon dont Welles utilise les « ressources infinies du cinéma » selon ses propres désirs et impulsions.
Véronique Doduik est chargée de production documentaire à la Cinémathèque française.
https://www.cinematheque.fr/article/847.html
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Le saviez-vous ? : Le (sale) coup monté pour saboter la sortie de Citizen Kane
Citizen Kane est l’un des classiques hollywoodiens les plus célèbres de l’histoire du cinéma. Premier long-métrage d’Orson Welles, le film sorti en 1941 racontait l’histoire d’un journaliste qui enquêtait sur la vie de Charles Foster Kane, un milliardaire magnat de la presse, récemment trépassé. Il va découvrir au fil de ses investigations, le portrait d’un homme démesuré, égoïste, mégalomane. Pour écrire son scénario, Orson Welles s’était alors partiellement inspiré d’un de ses contemporains, William Randolph Hearst, alors nabab super-puissant à la tête d’un empire médiatique gigantesque comprenant près de 30 journaux influents couvrant tout le territoire (sans parler des magazines, stations de radio et studio de cinéma). Évidemment, Hearst ne va guère goûter à ce projet de film et va tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues. Pour commencer, il va se servir de ses nombreux médias pour pourrir la réputation de Welles, le dénonçant régulièrement comme un communiste de la pire espèce. A la sortie du film, il interdira toute critique et mention dans ses journaux, en plus de faire pression sur les exploitants pour qu’ils ne diffusent pas le film (une raison parfois invoquée pour expliquer son énorme échec financier).
Mais outre ces manœuvres d’envergure, William Randolph Hearst ira jusqu’à s’adonner aux vils stratagèmes les plus pervers, notamment un coup monté d’une bassesse particulièrement minable. Alors que le tournage du film venait de s’achever, Hearst va orchestrer un piège bien salaud, espérant ainsi ruiner définitivement la réputation d’Orson Welles. Ayant eu vent d’un voyage de l’artiste à New-York, Hearst va réussir à dégoter le nom de l’hôtel où le cinéaste va loger. Il fera engager une prostituée et un photographe qu’il fera pénétrer en douce dans la chambre prévue. L’idée était qu’ils s’y cachent. Quand Orson Welles serait dans ladite chambre, la jeune femme (nue) se jetterait dans ses bras pendant que le photographe capturerait la scène afin qu’elle soit relayée dans les médias pour provoquer un bon gros scandale aux mœurs. Heureusement, des langues un peu trop pendues parleront du « coup » en préparation. Orson Welles en aura vent par un ami policier et changera d’hôtel à la dernière minute, prenant soin tout de même de bien checker la chambre de son nouveau logement avant de s’y poser tranquillement. Le coup monté échouera au grand dam de William Randolph Hearst. Malheureusement pour Welles, toutes les autres ficelles tirées par le puissant patron feront des dégâts, couplées à la malchance d’un contexte peu idéal. Aux États-Unis, Citizen Kane ne marchera pas. En Europe, sa sortie fut empêchée par la Seconde Guerre Mondiale. La RKO, productrice, fut sauvée de la faillite par La Féline de Jacques Tourneur qui fut un immense succès.
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