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marți, 4 mai 2021

Calugarul si diavolul / Монах и бес / film de Nikolai Dostal (2016)

 



Le moine et le démon

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Le moine et le démon
Le moine et le démon.jpg


Le moine et le démon ( russe : Монах и бес , romanisé :  Monakh i bes ) est un film  russe de 2016 réalisé par Nikolay Dostal .  Il s'inspire de la vie d' Ilya (Archevêque de Novgorod) .

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Le fol-en-Christ est une personne qui abandonne ses biens matériels et mène une vie de transgression des conventions sociales dans un esprit religieux. Cette attitude provocante permet de remettre en cause les normes d'une époque, de lancer des prophéties ou de masquer sa piété.

Le terme de fou pour le Christ est attribué à saint Paul. En Occident, saint François d'Assise, fondateur de l'ordre mendiant franciscain, et d'autres religieux ont adopté cette attitude de vie. Au sein du monde orthodoxe, cette tradition a eu en Russie moscovite un très grand retentissement, sous le nom de iourodstvo.

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Synopsis

Dans un monastère d'hommes arrive un nouveau frère, Ivan Semionovitch Chapochnikov. Mais au même moment des forces obscures incarnées périodiquement dans la personne de Léguion (c'est ainsi qu'il se présente à Ivan) s'infiltrent dans le monastère. Léguion a choisi Ivan comme objet de son travail diabolique, le soumettant à toutes sortes de tentations pour lui faire quitter la voie qu'il s'est choisie au service de Dieu. Mais plus forte est la tentation, plus les forces spirituelles d'Ivan s'affirment.

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L’histoire d’Ivan, un moine qui va être très fortement tourmenté et tenté par un démon nommé « Légion », lui vendre son âme et finir par péniblement la lui racheter et retrouver la voie du salut et de la sainteté avec l’aide de Dieu et d’une poignée de moines, repentir qui va entrainer le démon avec lui dans une sorte d’apocatastase.

Une comédie théologique et fantastique qui se termine à la fois mal et bien, selon le point de vue adopté et surtout ce qu’on estime relever du bien. Comme toujours, c’est très bien tourné par Nikolai Dostal’ (Les Dostal’, originaires d’Achkhabad, sont une famille du cinéma assez célèbre, pour des films, téléfilms à la fois talentueux et parfois controversés.), dans les décors naturels de la région de Vologda et du monastère de Saint Cyrille du Lac Blanc, une image superbe, très bien joué par des acteurs qu’outre leur présence au théâtre, on retrouve dans de nombreux films et séries TV célèbres (Timofei Tribuntsev a joué dans « Miracle », « Strafbat », « Raskol » de Nikolai Dostal’, encore et de son frère Vladimir, Boris Kamorzine dans « Liqvidatsia », Serguei Barkovski dans « Dostoïevski » et « La Garde Blanche », Roman Madianov dans « Raskol », « Strafbat », « Ironie du destin » et récemment « Leviathan » de Zvyaguintsev…), avec une histoire assez atypique, qui n’est pas nécessairement grand public mais qui demeure intéressante, profonde, traitée avec ce qu’il faut de sérieux pour nous en faire comprendre la portée, d’humour pour en atténuer le côté parfois sombre et désespéré. Humour ici dans un registre très classique et littéraire.

Un film qui rappelle un peu « Faust » de Goethe, en moins chiant, « Gens d’église » de Leskov, en plus juste et moins superficiel, « Maitre et Marguerite » de Boulgakov, en plus théologiquement Chrétien, qui ne mettra pas tout le monde d’accord dans certains éléments (notamment le démon qui se repent) en particulier ceux qui ne comprendront pas le côté allégorique de certains passages. Mais qui, regardé avec discernement et attention, conserve toute sa pertinence et sa vérité.

Film qui est à la fois un hommage à la Tradition et aux enseignements de l’Eglise mais qui est d’une critique lucide et acerbe contre son côté institutionnel qui compte de moins en moins de Saint Paul et de plus en plus de Judas, avec ses moines et prêtres sincères, authentiques, profonds, confrontés à la cupidité et l’avidité, à l’hypocrisie du monde mais aussi à leurs propres démons, tentations et égoïsmes qu’ils cherchent néanmoins à combattre mais aussi ses courtisans, ses Rastignac ecclésiastiques, petits jeunes séminaristes carriéristes qui, eux, sont très contents de leur situation et ne cherchent pas du tout à travailler dessus, sauf pour aller dans un bien plus mauvais sens.

Le film est superbe, son message beau et profond et sa fin originale.

https://www.notrecinema.com/communaute/critique/moine-et-demon_334393.html


luni, 2 noiembrie 2020

FILME de K.Lopusanski

 

Regizor: Konstantin Lopusanski

THE ROLE, 2013

Director: Konstantin Lopushanskiy

Writers: Pavel Finn, Konstantin Lopushanskiy

Stars: Aleksandr Efremov, Anna Geller, Yuriy Itskov 

Storyline

"The Role" is about a brilliant actor in revolutionary Russia who takes on the greatest role of his life -- the role of another man. Influenced by the ideas of symbolism and the Silver Age, he decides to slip into the life of his doppelganger - a revolutionary leader in the new Soviet Russia. First intrigued, then obsessed, he flings himself into the role and lives it to the hilt... even when the play of the life he is writing heads towards a tragic finale. Based on true incidents in the lives of Russia's symbolists, this gripping film explores how far one man will go for the role of a lifetime. Written by Proline Film

Synopsis

Film en noir et blanc sur les événements qui se sont produits à Petrograd au début des années 20 du siècle dernier. L'histoire d'un acteur de talent, un homme habité par les idées de l'Âge d'Argent, et en accord avec celles du symbolisme est prêt à vivre la vie d'un autre, et plus précisément, de l'interpréter comme si c'était un rôle. L'acteur est fait prisonnier par les Rouges, et se trouve ressembler comme deux gouttes d'eau au commandant "Rouge" qui s'apprête à le fusiller. Après la mort du commandant, l

'artiste décide de jouer le rôle du mort, selon la nouvelle tendance du théâtre - quand une partie de la communauté théâtrale estimait que le théâtre devait sortir dans la rue, que le théâtre doit se fondre dans la vie.

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Le Visiteur du musée 


Titre original POSETITEL MUZEYA

Autres titres International : A Visitor to a Museum

Réalisé par Konstantin LOPOUCHANSKI, en 1989

Le Visiteur du musée : L'action du "Visiteur du musée" se passe après le déluge dans l'épicentre d'une explosion écologique, dans le cimetière de la civilisation et de la culture. Visages dégénérés de mutants; une foule de fanatiques qui reprennent des cultes primitifs; une pénurie totale enfantée par un paradis technocratique détruit.

Plot

In a post-apocalyptic world (from an unspecified ecological disaster), the population is divided and decimated, including the so-called "degenerates" (mutants deformed as a result of some catastrophic event), and the survivors of the previous civilization. In the depths of the sea exists "the Museum"; it is a place which carries the remains of past civilizations and can only be reached during occasional periods of low tide when the sea becomes a barren desert. The protagonist of the film is one of the few survivors who has managed to retain the human form and way of thinking.

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Lopouchanski Constantin



Les Vilains Petits Canards Epuise/out Of Print

Lopouchanski Constantin - 2006
Gadkie lebedi
Fantastique Asiatique
Sortie le 01/01/2009
Editeur: Ruscico | Europe

Le scénario de ce film est inspiré d’un récit des frères Strougatski où il s’agit d’une ville fantôme avec un internat pour enfants surdoués avec pour professeurs des êtres bizarres surnommés « aquatiques », ressemblant à des mutants ou à des extraterrestres. Le climat dans cette ville change tout le temps et sans raison apparente. On dirait un déluge total. Des commissions différentes y viennent étudier ce phénomène. Parmi les enfants de cet internat se trouve la fille de l’écrivain Victor Banev qui entreprend ses recherches visant à mettre au clair le destin de tous ces enfants et le sort de l’humanité qui en dépend directement.
Langues: Russe
Sous-titres: Français, Anglais, Espagnol, Italien
Prix: NC €
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Lettres d'un homme mort (Constantin Lopouchanski - 1986)



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On se demande constamment comment ils ont pu tourner tout ça.
Un certain hypnotisme naît de cette vision et de cette pensée typiquement russe où l'on s'interroge entre deux pédalages et où une ampoule qui s'éteint ne signifie pas moins que la fin. C'est évidemment un peu plombant et ça a toutes les chances de gâcher votre journée face à une oeuvre ouverte où le peu d'espoir entretenu reste finalement ambigü à chaque fois. Mais les images sont bluffantes, constamment sépia, avec quelques passages bleutés ou bien en couleurs réelles (par exemple le moment précis de la catastrophe, comme si les couleurs avaient désertées le monde en même temps que l'espérance) avec un souci du détail qui vous achèvera certainement (même les chiens ont des masques à gaz...). Les petits bonheurs deviennent donc rares et il faut les cultiver à la lumière (déclinante) d'un monde déjà en décomposition (très belle scène "du sapin" de Noël) semble nous dire le film en avertissement à notre propre future fin. On peut d'ailleurs probablement voir dans les lettres du héros à son fils, un moyen de subsister autant qu'une critique de ce monde dévastée et la nostalgie constante du monde perdu.
Un étrange et remarquable ofni.
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Cette production post-apocalyptique russe des années 80 marquée par un réalisme saisissant est à éviter pour les âmes sensibles. Les autres, foncez !
Voilà sans conteste une œuvre lancinante mais très riche, à découvrir sans plus tarder. Une sortie en DVD ou en blu ray serait amplement méritée.
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SignalerRussian Symphony (1994)

Russkaya simfoniya

 1 h 48 min. Sortie : 1994. Drame.

Film avec Viktor Mikhaylov, Aleksandr Ilin, Valentin Golubenko

Alors que le jugement dernier approche, un écrivain entreprend de sauver les pensionnaires d’un orphelinat, condamné par la montée des eaux.

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[la IVe République et ses films] 2/10