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L'HISTOIRE
Une remise de prix se déroule sous nos yeux, que commente en voix off Addison DeWitt (George Sanders), un chroniqueur acerbe du monde du théâtre, probablement en train de préparer son article du lendemain. Dans l’assistance, nous apercevons un petit groupe de personnes aux visages tendus et fermés, tandis qu’il nous annonce que tout nous sera révélé sur Eve (Anne Baxter), qui est récompensée ce soir. Dans le groupe en question, Karen Richards (Celeste Holm) se souvient au même moment de la manière dont Eve, la modeste admiratrice de la grande comédienne Margo Channing (Bette Davis) est entrée dans leurs vies...
ANALYSE ET CRITIQUE
La voix qui nous fait pénétrer dans ce film, la voix de celui qui incarne la duplicité dans ce qu’elle a de plus fielleux (Addison), est aussi celle d’un personnage qui se proclame grand connaisseur et observateur du monde du théâtre décrit ici : « (…) As you know I have lived in the theater as a trappist monk lives in his faith. » (« Comme vous le savez, j’ai vécu au sein du théâtre comme un moine trappiste vit dans sa foi. ») Quelle mascarade sachant que Joseph L. Mankiewicz, qui a projeté un peu de lui dans le personnage de DeWitt, ignorait tout de cet univers, quoi qu’il rêvât d’en faire partie ! C’est sans doute aussi que la transposition est faite pour être transparente au spectateur : en réalité, Mankiewicz nous parle du monde du cinéma, de ses coulisses meurtrières et de ses luttes d’influence pour un coin sous les spotlights. Il est amusant de penser que l’on assistait soudainement à une floraison simultanée de films traitant des coulisses du monde du spectacle : tandis qu’Eve était tourné à la Fox, Billy Wilder réalisait Boulevard du crépuscule chez Paramount, Nicholas Ray dirigeait Le Violent pour Columbia, et enfin le projet de tourner Chantons sous la pluie était en négociation chez MGM.
Mais revenons en arrière dans l’histoire, nous aussi (ce n’est pas Mankiewicz qui nous reprocherait ce procédé).
L’Eve des origines, l’origine d’Eve
Au commencement était une nouvelle parue dans Cosmopolitan en 1946, dont le titre est The Wisdom of Eve (La Sagesse d’Eve). (1) Son auteur, Mary Orr, est une jeune comédienne dont le mari, Paul Czinner, est à cette époque le metteur en scène d’une pièce intitulée The Two Mrs. Carrolls. Au cours d’un week-end à la campagne que le couple passe chez Elisabeth Bergner, l’orageuse star de la pièce (surnommée « la Garbo de la scène »), Mary apprend les mésaventures survenues à cause de la doublure de Bergner, qui aurait tenté de prendre non seulement son rôle mais aussi son mari ! Mary Orr, sans trop y croire cependant, couche l’histoire sur le papier en quatre jours, mais trois ans se passeront sans que cette histoire éveille le moindre intérêt de la part des studios de cinéma. En 1949, une mauvaise passe financière la pousse à écrire une dramatisation de The Wisdom of Eve pour la radio, et c’est probablement cette diffusion qui finira par accrocher l’oreille d’un responsable de la Fox...
Joseph L. Mankiewicz, aussitôt la nouvelle en main, commence à la réécrire, sous le titre de travail de Best performance (Meilleure performance). Ses apports nombreux, tant au niveau des personnages que de la dramaturgie et, plus que tout, des dialogues (sa spécialité reconnue), ne peuvent rien au fait que l’intrigue conserve largement la trame de celle de Mary Orr, qui ne sera pourtant jamais créditée au générique (si ce n’est lors de la publication du scénario, « d’après une histoire de... »). Le choix des interprètes est également mené tambour battant, et Claudette Colbert, âgée alors de 47 ans et star « maison », est choisie pour le rôle de Margo Channing. La rupture d’un disque vertébral, au cours du tournage de Three Came Home de Jean Negulesco, l’empêchera de tenir le rôle qui est proposé à Bette Davis. Même longtemps après que les larmes amères de Colbert aient séché, Mankiewicz exprimera des regrets de n’avoir pu travailler avec elle, pensant qu’elle aurait pu apporter davantage d’authenticité au rôle : selon lui, Davis n’avait tout simplement jamais paru jeune (ce qui n’est pas tout à fait faux). Ce changement, en tout cas, donne une toute autre crédibilité au personnage de star capricieuse et flamboyante de Margo, et est à l’origine de la renaissance de la carrière de Bette Davis, qui depuis deux ans était entrée dans le purgatoire des acteurs qui cessent d’être rentables (« Je pensais être finie à 41 ans. Puis vint Margo Channing. »)
Le tournage débute sous les meilleurs auspices : quelques semaines auparavant, Mankiewicz a remporté les Oscars du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario pour Chaînes conjugales (A Letter to Three Wives) et Darryl F. Zanuck, s’asseyant pour une fois sur son orgueil, a mis un terme à sa querelle de neuf ans avec Bette Davis pour la convaincre de participer au film. Le caractère de la star est tellement souple et conciliant que tout le monde sur le plateau s’étonne : où est le dragon craint partout ailleurs ? Bette Davis n’a en effet trouvé sur Eve que des sources de satisfaction : le scénario est, de l’avis de tous, fabuleux (de toute sa collection de scripts, c’est celui qui porte le moins d’annotations de la main de Davis), Mankiewicz, en réalisateur très attentif au bien-être de ses acteurs (et surtout de ses actrices), est respecté de tous... et pour ne rien gâter, Davis et Gary Merrill (qui joue Bill Sampson, le compagnon de Margo), bien que tous deux mariés ailleurs, s’éprennent immédiatement l’un de l’autre. Ce sera pour tous, de leur propre aveu, une expérience épanouissante et sereine, malgré les tentatives de la presse de faire mousser la publicité autour d’une hypothétique rivalité entre Bette Davis et Anne Baxter. En fait, les deux femmes devinrent très proches, alors que Davis ne supportait absolument pas Celeste Holm, censée jouer la meilleure amie de Margo.
Refermons cette parenthèse et revenons donc à la fiction, autrement plus tourmentée..
Feu d’artifice(s) : mythification, mystification, le ver est dans la pomme
Margo Channing, lorsqu’elle nous apparaît pour la première fois dans les coulisses du théâtre, est présentée sous le jour peu flatteur d’une diva en peignoir, aux cheveux contenus par des bandeaux disgracieux et au visage luisant de la cold-cream utilisée pour se démaquiller après sa performance. Elle est non seulement physiquement repoussante, mais totalement infecte vis-à-vis de la jeune admiratrice que Karen a cru bon de lui présenter. Elle ne montre rien qui puisse attirer la sympathie : elle est hautaine, cassante, froide. À l’opposé, Eve (« the mousy one », telle que la décrit Margo, autrement dit « la petite souris ») ne saurait sembler plus inoffensive, plus quelconque : son imperméable la fait se fondre dans le décor, et elle ne cesse de baisser les yeux tandis qu’elle parle. L’histoire de sa vie, telle qu’Eve la raconte ce premier soir dans la loge de Margo, entretisse habilement la confession presque impudique et la fiction tire-larme. Sans que jamais elle néglige de montrer à quel point elle est documentée sur ses nouveaux amis, ou de les flatter. Le masque de désinvolture de Margo a tôt fait de tomber, elle écrase une larme et prend la petite Eve perdue sous son aile. Mais Birdie, la dame de compagnie de Margo (Thelma Ritter, l’incarnation du bon sens populaire) n’est pas dupe, et ne le sera jamais : « What a story ! Everything but the bloodhounds snapping at her rear end. » (« Quelle histoire ! Il ne manque plus que les chiens de chasse à ses trousses. »)
Ce n’est certainement pas par hasard si Eve est présentée à Margo par Karen Richards. Karen est en effet l’exemple-type de la gaffeuse naïve au trop bon cœur. Incapable de malice, elle est tout simplement inapte à la voir chez autrui, que ce soit chez une Margo imbibée d’alcool et de venin, ou chez une Eve en apparence si douce et si altruiste. Meilleure amie de Margo et démineuse habile de ses sautes d’humeur, elle compense son absence totale d’influence dans le monde du théâtre (elle n’est après tout, de son propre aveu, que « la femme de l’auteur ») par une propension à intriguer intensivement en sous-main. Ainsi, avec les meilleures intentions du monde, elle introduit Eve, et avec elle le désastre, dans la vie de Margo, permettant à la jeune femme d’accomplir tranquillement son travail de sape, public comme privé, de son modèle.
Les premiers soupçons sur Eve, toujours si suave et si parfaitement organisée, si totalement dévouée à sa protectrice, se font jour lorsqu’elle commence à prendre des initiatives concernant Margo à l’insu de celle-ci. Plus significativement encore, elle prend sur elle de mettre en place des célébrations pour l’anniversaire de Bill Sampson au nom de Margo. Celle-ci, déjà trop consciente de son âge dans cette relation avec un homme plus jeune qu’elle - « Bill's thirty-two. He looks thirty-two. He looked it five years ago, he'll look it twenty years from now. I hate men. » (« Bill a 32 ans. Il fait ses 32 ans. Il les faisait il y a 5 ans, il les fera encore dans 20 ans. Je hais les hommes ») - ne peut que réagir d’une manière viscéralement défensive face aux attraits supposés de la jeune femme. Elle fonce comme un taureau sur ce chiffon rouge et baisse sa garde sur le côté professionnel de sa vie, où se porte la véritable offensive d’Eve.
Intervient alors la fameuse scène de la soirée d’anniversaire de Bill, célèbre entre toutes par ce pronostic de Margo, déjà ivre avant même l’arrivée des invités : « Fasten your seat belts, it’s going to be a bumpy night. » (« Attachez vos ceintures, ça va secouer cette nuit. »). Margo provoque aussitôt une dispute avec Bill, folle de jalousie qu’il ait eu l’audace de passer quelques instants avec Eve plutôt que de la rejoindre dès son arrivée. En filigrane de cette confrontation, nous voyons une Margo en plein dilemme entre la compensation de sa fureur avec les chocolats destinés aux convives, et la préservation de sa ligne (problème qui se doit d’être au centre des préoccupations d’une actrice dépassant la quarantaine). Nous la voyons prendre un chocolat, le reposer après mûre réflexion, puis le reprendre et l’avaler d’autant plus résolument que Bill vient qualifier de ridicule sa suspicion vis-à-vis d’Eve. L’ensemble de la scène, si simple soit-elle dans les ingrédients qui la composent, est un petit bijou qui met brillamment en valeur les qualités de Mankiewicz en tant que connaisseur des caractères.
« C’est une carrière que toutes les femmes ont en commun (…) : être une femme »
Margo semble n’être au départ qu’une insupportable harpie se promenant toujours avec aux lèvres une cigarette et une réplique mordante, qu’on croirait tirée d’une pièce (Karen : « Margo compense son sous-jeu sur scène en surjouant dans la vie »). Lorsqu’il expliqua à Bette Davis comment aborder le personnage de Margo, Mankiewicz la lui résuma ainsi : « une femme qui traite son manteau de vison comme si c’était un poncho. » Et, de fait, alors qu’elle s’apprête à accompagner Bill à son avion, au début du film, nous la voyons récupérer sa fourrure jetée en tas sur le sol de sa loge. La clé de sa nature est là, dans une attitude blasée dans son rapport à la célébrité (qu’elle considère comme acquise indéfiniment), mais aussi dans un pragmatisme tout terrien : elle possède sans désirer vraiment, et sent très bien que son bonheur ne se trouve pas là. La femme Margo Channing ne deviendra visible (et attachante) que lorsque les succès d’Eve lui feront perdre de sa superbe et la confronteront à son âge, à la fois professionnellement et personnellement. À la faveur d’une panne d’essence qui la bloque en rase campagne aux côtés de Karen, Margo procède à un mea culpa en forme de bilan de sa vie. Sans complaisance aucune, elle reconnaît ouvertement que son personnage de virago flamboyante l’a prise au piège, et qu’elle craint que son entourage cesse de l’aimer si elle s’en éloigne. Enfin, plus que tout, elle avoue soupirer après des plaisirs plus simples de femme mariée, et vouloir quelque chose qui lui tienne plus chaud, la nuit dans son lit, que sa seule carrière. (2)
Eve, quant à elle, se fraie un chemin dans le monde du théâtre qui l’attire tant, avec un mélange soigneusement dosé de prévenance (paravent pour son opportunisme affûté) et de gaucherie (cette dernière ne faisant que dissimuler son tempérament calculateur). On sent cependant l’envie violente qui la taraude lorsque, depuis les coulisses, elle écoute l’ovation qui salue la performance de Margo. Eve est, au contraire de Margo, amoureuse du décorum et de la pompe qui entourent les stars. À un moment de la soirée d’anniversaire de Bill, elle se laisse aller à parler de l’effet transcendant que lui font les applaudissements : « (…) like waves of love pouring over the footlights, and wrapping you up. (…) They want you, you belong. » (« comme des vagues d’amour débordant de la rampe et vous enveloppant. (...) On vous veut, vous êtes à votre place. ») On devine que pour elle, l’adhésion des foules lui procure ce qui lui manque : la reconnaissance, le sentiment de valoir quelque chose, d’être à sa place, un substitut à l’amour véritable.
Le soir où se produit la panne d’essence, Eve s’empare du rôle de Margo et tente de mettre la main sur Bill : c’est, à tout le moins, un putsch. Malheureusement pour Eve, Addison est témoin de la tentative de séduction ratée. Eve ne comprend pas immédiatement que de maîtresse de son destin, elle en est devenue l’esclave. Jusqu’à ce que, la veille de la première de la pièce où elle tient le premier rôle, Addison la confronte à ses mensonges et à ses bassesses. Mais il ne s’agit pas de reproches ou de jugement, bien plutôt de l’hommage rendu à son égale en fourberie : « Killer to killer » (« D’un tueur à un autre »). Il prend bien soin cependant, dans ce dialogue d’une violence extrême, de lui faire sentir la laisse par laquelle il la tient. Le mot « belong » revient alors : « Do you realize, and do you agree, how completely you belong to me ? » ( « Comprenez-vous à quel point vous m’appartenez totalement ? »), non plus avec la connotation de « trouver sa place » dans le monde et parmi les gens, mais plus crûment d' « être dans le pouvoir » d’une personne.
Épilogue : la lignée d’Eve
D’une certaine façon, Eve aura été le double inversé de Birdie : Birdie qui se définit elle-même comme « une actrice de cinquième rang », et qui est devenue la dame de compagnie de Margo, mais qui au contraire d’Eve préfèrerait se laisser piétiner plutôt que de se mettre en avant ou de nuire à sa protectrice, qu’elle couve comme une gouvernante couve une enfant turbulente mais chérie. Mais nous voici revenus au présent et au début du film, avec la voix off d’Addison DeWitt : Eve, que nous avons vue exposée et brisée par ses soins, triomphe mais elle est seule et le restera, une comédienne de premier ordre qui aura piétiné les gens qui lui auront ouvert la porte. Mais cela n’est pas encore, en ce début d’années 1950 si moralisateur, un châtiment suffisant pour Eve. L’histoire est vouée à se répéter, à son détriment cette fois, avec la jeune Phœbe, adoratrice transie qui s’est introduite chez elle. Le plan final où Phœbe s’incline, le trophée en main, devant une foule de ses reflets démultipliés dans les miroirs. Cette image peut se lire à la fois comme une prophétie du sort qui attend Eve, mais aussi une vision du monde du spectacle pris dans sa globalité : il se trouve toujours, derrière votre épaule, quelqu’un qui est prêt à tout pour prendre votre place.
« [Il] t’étudie comme si tu étais un livre, ou une pièce, ou un plan » : Mankiewicz, un observateur méticuleux dans les coulisses
Mankiewicz joue ici avec les apparences : il y a ce que les premières scènes semblent nous indiquer sur ces personnages, et ce que nous apprend le flash-back, et les voix des différents narrateurs (Karen, Addison, Margo) qui le ponctuent. Nous avons tôt fait de comprendre que les artifices ne seront pas partie prenante de la mise en scène (Mankiewicz est hostile à tout mouvement d’appareil intempestif), mais qu’ils seront au contraire des ingrédients primordiaux de la construction des personnages. Comme il le déclarera plus tard (3) : « Je ne crois pas que la composition soit le mot magique et le point culminant de ce que le cinéma peut accomplir. À mon avis, c’est davantage la profondeur intellectuelle, la vérité profonde de la description intellectuelle, le contenu, qui importent. (…) J’essaie de ne pas déformer la vie ou le comportement des êtres humains en leur imposant, par des moyens techniques, une forme préconçue. » Pour autant, on ne s’aventurerait pas à qualifier Mankiewicz de cinéaste naturaliste : ses films sont trop « écrits », trop empreints de sophistication verbale (et d’élitisme culturel) pour cela. Il serait plus pertinent sans doute de voir en lui un anthropologue de la psyché, curieux de décortiquer les réactions des protagonistes lors de mises en situation complexes, génératrices de choix déterminants. À l’appui de cette hypothèse, la véritable passion de Mankiewicz pour la psychanalyse, qui le poussait à faire lire ses scénarios par un professionnel afin de tester le degré de crédibilité de ses personnages. (4)
Sachant cela, la raison d’être de la construction si particulière du film (flash-back, narration en voix-off par plusieurs personnages) apparaît clairement : Mankiewicz nous donne accès aux moments décisifs de l’histoire, le « pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? » (par rapport à la situation montrée au début du film), et ce grâce aux protagonistes eux-mêmes. Nous apprenons « de première main » ce qu’autrement nous ignorerions, ou ce qui nous serait rapporté de manière indirecte, donc probablement déformée. Mankiewicz nous implique donc directement dans l’histoire et dans le fonctionnement de la psyché de ses personnages, en partageant largement avec nous le privilège d’en arpenter les coulisses et d’en voir tourner les rouages intimes. Le réalisateur démontre un vrai respect de son audience en nous parlant entre gens intelligents à même de goûter la finesse et le piquant de son cinéma.
(1) Cette anecdote, ainsi que la plupart des autres (sauf mention contraire), est tirée du livre All about All about Eve : The complete behind-the-scenes story of the bitchiest film ever made de Stam Staggs, St Martin’s Press, 2000.
(2) Une relecture excessivement féministe du film a voulu voir dans ce passage une vision rétrograde du bonheur féminin (la carrière professionnelle ne serait qu’un pis-aller à la félicité conjugale, et Margo renoncerait à la première pour connaître la seconde). En réalité, jamais Margo ne parle d’abandonner la scène (elle propose même de partir en tournée pendant un an), ce qui de toute façon serait absurde puisque Bill Sampson l’aime aussi pour la grande comédienne qu’elle est ! Margo évoque juste le besoin de faire passer sa vie privée au premier plan, et de cesser de tenir des rôles conçus pour des femmes plus jeunes.
(3) Entretien accordé aux Cahiers du Cinéma, février 1967.
(4) Voir commentaire audio de Christopher Mankiewicz sur l’édition Cinéma Référence.
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